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L’hommage de Louis Georget BOYER aux Hauts de l’île

La Maison du Parc a le plaisir d’accueillir pendant 1 mois (du 11 juillet au 10 août) l’exposition de l’artiste peintre Louis Georget Boyer : « Entre Bard-Zour et Ti-Brine, je suis cette vie qui regarde le passé et le présent ».

Explorez les Hauts de l’île et ses paysages uniques… Arrêtez vous un instant et revivez une scène de la vie « lontan »… Imaginez ces esclaves en fuite, ces esclaves marrons, leurs périples, leurs espérances…

Une exposition sincère, un hommage à notre patrimoine naturel et culturel.

Qui est Louis Georget Boyer ?

Louis Georget Boyer, artiste palmiplainois, peint depuis prés de 20 ans. Il réalise ses peintures à l’huile ou à l’acrylique. Il a enseigné à l’Atelier Louis, un atelier de peinture à Saint-Denis de 2000 à 2019.

L’artiste a participé à de nombreuses expositions, collectives ou personnelles, à La Réunion, Art'senik, Hang'Hart, Espace Guy Agénor, Les in Tras (Cilaos), mais également à Paris lors de l’exposition « Promenade dans l'art d'aujourd'hui ».

Il figure dans le Guid'Arts – Cotation des Artistes 2019 du XVième siècle à nos jours.

Aujourd’hui membre de l’UDAR (Union Des Artistes Réunionnais) et artiste coté chez Drouot à Lausanne, il a l’honneur d’être sélectionné par le peintre réunionnais Charly LESQUELIN pour représenter La Réunion en Thaïlande en juillet 2019 pour un workshop.

Pourquoi « Entre Bard-Zour et Ti-Brine, je suis cette vie qui regarde le passé et le présent » ?

« Je me revois à 4 ans suivre mon père et sa « bertel » avec ma petite bêche sur mon épaule… et mon père de dire : « Alé la Kaz » (va à la maison) et mes premiers pleurs.

Ou le souvenir de grand-père qui construisait une « Kaz an pay » (Paillotte) me demandant de venir et de regarder « Lo dernyé kaz komsa » (dernière construction de ce type).

Ou encore de mes aventures dans les ruisseaux et rivière de Sainte-Suzanne à pêcher les anguilles, cabots et autres camarons.

Mais par-dessus tout, je veux témoigner de ce qui est aussi important pour les Créoles, que la varangue ou le salon, ce lieu de vie qui est la « Kizine fé d ’bwa » (Cuisine au feu de bois) .

Cet endroit où les joies, les réussites ou les peines se discutent, s’entretiennent ou s’atténuent doucement, un peu comme le feu qui s’apaise et devient braise après la cuisson du repas.

Ce lieu de vie, je dirais même cette époque est au cœur des Réunionnais comme un désir ardent, une blessure brûlante, un choix entre modernité et « Lontan » (la vie d’avant) qui éclate en cayambre (instrument de musique) comme le bruit des saucisses en train de frire dans la marmite »

Louis Georget Boyer

Découvrez quelques oeuvres

Petite ravine dans les Hauts

Ici on reçoit l’apaisement et la force d’un nouveau départ.

Intimité créole, moment de tendresse

Ce jour-là…il pleuvait sans doute. C’est dans ces moments inattendus que se trouvent souvent les plus doux souvenirs.

Il y a dans cette toile le far-far habituel, mais aussi les vêtements d’époque, ici au fond une barrique sert de réserve d’eau et sur la table le pilon en roche et des assiettes et en avant plan le chapeau qui est tressé par la femme.

 

Héva, cheffe marron

Femme d'Anchaing