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La Route des Plaines : un voyage entre volcans d'hier et d'aujourd'hui

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La Plaine des cafres - © Jean-François Bègue
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Route de la Plaine des palmistes ennuagée - © Jean-François Bègue
La Route des Plaines est la seule route à traverser l’île de part en part. Son tracé relie le versant Est au vent, humide, et le versant Ouest, sous le vent, plus sec, en parcourant entre les deux, le vaste plateau de la Plaine des Cafres.

Elle dévoile ainsi successivement une diversité paysagère étonnante, entre les franges littorales tropicales et les plaines d’altitudes tempérées. Au travers des ambiances traversées, elle raconte également le cheminement historique de la conquête humaine des Hauts de l’île, en dévoilant le long de la route les paysages des Hommes et de la nature. En quittant la côte, les villes de Saint-Pierre et de Saint-Benoît laissent place aux étendues de canne à sucre. Puis la progression vers les Hauts, entre divers pitons volcaniques, diffère d’un versant à l’autre. A l’Est, la route pénètre assez vite dans des milieux naturels primaires - pandanaie et forêts de montagne - intégrés au cœur du parc national et au Bien du patrimoine mondial.

Le versant sous le vent présente quant à lui une urbanisation continue plus prégnante, implantée sur la trace des terres défrichées et affectées - selon l’époque - aux cultures du café, du géranium et plus récemment aux prairies.

Le parcours sur les hautes plaines s’ouvre sur des paysages grandioses marqués par les remparts de la Plaine des palmistes et la silhouette majestueuse d’un Piton des neiges jouant avec les nuages. Deux villages créoles, la Plaine des Palmites et Bourg-Murat, témoins vivants des Hauts de l’île, ponctuent l’itinéraire.