Share

Le Gecko vert de Bourbon

11042013-k5jf0620_recadre.jpg
Gecko vert de Bourbon à table ! © Jean-François Bègue
17042014-k3jf5724.jpg
Gecko vert de Bourbon se délectant du nectar de fleur - © Jean-François Bègue
pnr_0000021_bd.jpg
Gecko vert de Bourbon sur Pandanus - © Romuald Meigneux / Sipa presse

Phelsuma borbonica

Ce reptile était autrefois présent dans toutes les forêts de l’île. De nos jours, il ne subsiste que des populations réduites et dispersées dans des secteurs géographiques souvent isolés les uns des autres. En effet, l'île n’héberge plus que deux espèces de lézards endémiques : le Gecko vert de Bourbon (Phelsuma borbonica) et le Gecko vert de Manapany (Phelsuma inexpectata).

Au sein des geckonidés, le Gecko vert de Bourbon a la particularité d’être celui qui vit le plus haut dans les îles de l’océan Indien : habituellement entre 400 et 600 mètres d'altitude, on le rencontre aussi au Maïdo à 2 200m d’altitude. Sur ce dernier lieu, l'espèce reste menacée par l'invasion de son habitat par l'Ajonc d'Europe et par les incendies.

Généralement dans les arbres, on l'observe aussi sur des falaises rocheuses, notamment en altitude.

Il se nourrit de fruits, du nectar des fleurs mais aussi d'insectes, qu'il digère en se prélassant au soleil. Sa langue en forme de cœur lui permet de récupérer le nectar des fleurs et son caractère nectarivore le conduit à participer à la pollinisation de certaines plantes indigènes.

Cependant, la forte prédation par les rats conduit les lézards à se réfugier dans les kiosques ou les poteaux métalliques installés dans les forêts indigènes.

L'espèce est classée "En danger".