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Restitution pluriannuelle du projet GAIAR

Charte
Un comité de pilotage du projet GAIAR piloté conjointement par le Parc national et l'ARMEFLHOR s'est tenu le 19 décembre au siège du Parc national en vue d'une restitution et de la présentation des résultats des 3 années du projet GAIAR (2021-2023).
Comité de pilotage du projet GAIAR
Comité de pilotage du projet GAIAR © Parc national de La Réunion

Le comité de pilotage du projet GAIAR du 19 décembre 2023 a permis de rendre compte de l'élaboration de premiers référentiels destinés à alimenter les politiques publiques ainsi que d'outils d'aide à la décision pour les agriculteurs et les porteurs de projet.

Les résultats après 3 années de poursuite du projet GAIAR (2021-2023) ont été restitués en présence des nombreux partenaires du Parc national : Parcelles du réseau, bilan des plantations et des surfaces réhabilitées, données de suivis technico-économique et écologique...

Outre les agents du Parc national de la Réunion et de l'ARMEFLHOR, les participants des structures impliquées dans le projet GAIAR et notamment la Région, la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DAAF), la Chambre d'Agriculture, SPL eden, Qualitropic, le CIRAD et plusieurs agriculteurs partenaires (GAIAR, GIEE) ont pu féliciter le travail mené avec l’équipe mobilisée sur le projet.

Les suivis et la mise en place de parcelles expérimentales dans le cadre de l'axe 5 du projet de Restauration des milieux naturels portant sur la gestion des interfaces  sont amenés à se poursuivre.

Nous remercions encore une fois les partenaires et les agriculteurs qui ont accepté de participer.

 

Le projet GAIAR

Initié en 2021 en partenariat avec l’ARMEFLHOR, le projet GAIAR vise à expérimenter des modes de gestion et de valorisation agroforestiers sur des terrains en friche, à l’interface entre zones agricoles et naturelles.

Ces espaces aujourd’hui délaissés, constituent un réservoir pour de nombreuses espèces exotiques envahissantes, favorisant leur diffusion vers les milieux naturels encore préservés. La valorisation de ces interfaces est un enjeu territorial important pour la biodiversité, mais également pour le développement économique des Hauts de l’ile.

Le projet s’appuie sur la mise en place d’un réseau de plusieurs parcelles expérimentales réparties sur l’ensemble du territoire. Il constitue un support d’acquisition de références techniques, économiques et environnementales locales, pour la réhabilitation de parcelles en friches et à la mise en place de projets agroforestiers.