Coracina newtoni
Rarissime, on peut encore observer ce passereau endémique de l'île dans le secteur de la Roche Écrite, dans les Hauts de la ville de Saint-Denis.
Il se pose rarement au sol et préfère la végétation dense des buissons, comme les Branles, mais aussi des Tamarins des Hauts. Essentiellement insectivore, il consomme également des fruits. Son appellation locale, de « Tuit-tuit », fait référence à son chant, dominé par des « tuit – uit -uit- uit » sonores.
L' Échenilleur de La Réunion fréquente uniquement les milieux indigènes forestiers du Nord de l'île situés entre 1000 et 1800 m d'altitude.
Son statut d'espèce en danger critique d'extinction est la conséquence de la prolifération des rats et des chats sauvages qui menacent ses nids et mangent ses œufs.
D'importants travaux de conservation sont réalisés puis plus de 15 ans pour protéger cette espèce au bord de l'extinction. La Société d'Etudes Ornithologiques de La Réunion (SEOR), accompagnée d'agents de l'Office national des forêts (ONF) et du Parc national dispose du raticide autour des nids de cette espèce pour réduire les populations de rats et ainsi permettent à de jeunes poussins de s'envoler chaque année. Ce sont donc plus de 100 jeunes Tuit-tuit qui se sont envolés grâce à ces opérations. C'est une véritable réussite au niveau national !
La protection du Tuit-Tuit est assuré depuis 2013 par un Plan National d'Actions (PNA), regroupant l'ensemble des actions à mettre en œuvre dans le cadre de sa conservation. Un nouveau PNA devrait être rédigé en 2022.