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Journée d'échange inter-organismes sur la restauration de sites dégradés

Une journée d’échanges techniques sur « la restauration de sites dégradés et la valorisation agricole à partir d’espèces végétales indigènes » a été organisée le 28 Septembre, en partenariat avec le Parc national et l’ARMEFLHOR, à la Forêt du Rempart à Grand-Coude, site pilote du projet GAIAR (Gestion Agro-écologique Innovantes de friches par l’Agroforesterie à La Réunion).
Journée d'échanges entre partenaires autour du projet Biodiv'eco
©OFB Guyane - Journée d'échanges entre partenaires autour du projet Biodiv'eco

Antonin Hubert et Clara Zaremski, de l’équipe d’Ingénierie de projets Economie et Biodiversité de l’OFB et basés en Guyane, étaient de passage à La Réunion, dans le cadre notamment de l’accompagnement des lauréats réunionnais de l’appel à projets Biodiv’Eco.

En présence des cinq porteurs de projet Biodiv’Eco et de divers partenaires (CBNM, DEAL, QUALITROPIC, Chambre d’Agriculture, commune de Saint-Joseph), cette journée a été l’occasion de visiter le site et les parcelles aménagées dans le cadre du projet GAIAR.

Le rassemblement pluri-disciplinaire et pluri -organismes a été ponctué d'échanges sur des thématiques transversales comme :

  • la lutte contre les espèces exotiques envahissantes,
     
  • l’accès aux semences pour la production d’espèces indigènes, en particulier les espèces protégées,
     
  • le suivi technique
     
  • et le partage de connaissances …

Le projet GAIAR

Initié en mars 2021, en partenariat avec l’ARMEFLHOR (Association Réunionnaise pour la Modernisation de l'Economie Fruitière), le projet GAIAR (Gestion Agro-écologique et Innovante des friches par l'Agroforesterie Réunionnaise) vise à expérimenter des modes de gestion et de valorisation agroforestiers sur des terrains en friche, à la frontière entre zones agricoles et espaces naturels.

Ces espaces délaissés constituent en effet une menace pour la biodiversité de l’île car ils abritent bien souvent de nombreuses espèces exotiques envahissantes végétales (EEEV), susceptibles de coloniser les milieux naturels au détriment des espèces indigènes. Leur réhabilitation via mise en place de projets agroforestiers s’appuie sur la volonté d’initier de nouvelles dynamiques bénéficiant à la fois à la protection de la biodiversité et au développement économique, dans un contexte de pénurie d’espaces agricoles disponibles.