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La Tamarinaie : entre ombres et lumières, la forêt mystérieuse

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Tamarin des hauts (Acacia heterophylla) - © Hervé Douris
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Tamarinaie proche du Maïdo - © Hervé Douris
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Calumets et Tamarins des hauts - © Jean-Cyrille Notter
Dans les mi-pentes de la planèze, la tamarinaie des Hauts de l’Ouest marque une transition paysagère entre les ambiances rurales ponctuées de prairies et les landes de haute altitude.

La forêt est ici dominée par un arbre emblématique au tronc clair, le Tamarin des Hauts endémique de l’île (acacia heterophylla), Les formes tortueuse des tamarins, la barbe de Saint-Antoine qui orne leurs branches, le jeu d'ombres et de lumières à travers leur feuillage léger, les brumes qui s’y accrochent donne à cette forêt un aspect mystérieux. Aux franges du parc national dans sa limite basse, la tamarinaie est en partie cultivée. Son bois précieux a donné toute sa noblesse à une ébénisterie locale de grande qualité. Nombre de villas créoles doivent au tamarin leur charme, par leur mobilier raffiné mais aussi par les bardeaux qui couvraient traditionnellement toitures et façades.

La tamarinaie est aussi le territoire du Calumet, bambou endémique autrefois utilisé par l’artisanat local du tressage.

Située sur le versant sous le vent, la tamarinaie des Hauts de l'Ouest subit chaque année les effets d'une sécheresse la rendant sensible aux incendies. Marquée par des feux historiques qui l’ont fortement altéré, c’est un habitat unique sous haute surveillance.