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La Plaine des Fougères

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Au départ du sentier de Piton Fougères © Stéphane Michel
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Sur le sentier de Piton Fougères © Stéphane Michel
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Le calumet, un bambou endémique © Stéphane Michel
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Sur le sentier vers le Piton Plaine des Fougères - © Stéphane Michel
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Sur le sentier vers le Piton Plaine des Fougères - © Stéphane Michel
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Epiphyte sur tronc moussu - © Stéphane Michel
A l’amont des grandes étendues de canne à sucre couvrant les basses pentes de Ste-Marie, Ste-Suzanne et St-André, une forêt primaire habille les hauts de la planèze de la Plaine des fougères. Imprégnée par l'humidité portée par les vents d'Est, elle recèle une biodiversité insoupçonnée, mise en scène par une luxuriance végétale typique des forêts de bois de couleurs des hauts.

Comme autant de jardins suspendus, les branches et troncs des arbres regorgent d'épiphytes. Les mousses tapissent le sol sur de grandes épaisseurs et les fougères arborescentes tamisent la lumière par leurs larges frondes dentelées. Le Calumet, bambou endémique aux toupets de feuilles caractéristiques, ainsi que le Tamarin des hauts au port tortueux et au feuillage léger, donnent toute sa majesté à la forêt. Cette forêt éponge protégée, en coeur de parc national, est un château d'eau qui garantit l’abondance et la qualité de la ressource en eau nécessaire à la vie dans les Bas. A l’Est, la planèze est brutalement interrompue par les remparts qui s’étendent de la Roche écrite aux gorges de la Rivière du Mât, offrant une vue aérienne imprenable sur le cirque de Salazie et tous ses îlets isolés. Autrefois, c'est par un cheminement invraisemblable dans ces remparts, puis à travers la forêt épaisse de la Plaines des fougères, que les produits agricoles du cirque de Salazie arrivaient jusqu'à la capitale.